La brillance de l’or pâle illumine la robe du Viré-Clessé. Ni or blanc ni or jaune, mais or cendré. Des reflets légèrement verts animent souvent le vin.
Les arômes évoquent la fleur d’aubépine et l’acacia, le chèvrefeuille ou encore le genêt. Il s’y ajoute la citronnelle, la pêche blanche et des notes mentholées. La verveine, la fougère, l’amande complètent la palette. Le pin, la confiture de coings peuvent se manifester.
Vif et frais, et pourtant plein de rondeur et de charme. Le chardonnay s’épanouit ici de façon particulièrement heureuse. La complexité du Viré-Clessé vient de sa belle acidité en bouche, renforcée par une certaine douceur amenée par la richesse des raisins récoltés à maturité. C’est la force du Viré-Clessé : l’alliance entre le fruit et la minéralité.
Voilà ce qu’on dit de nos vins !
Le Viré-Clessé est un seigneur de l’apéritif. Avec sa complexité aromatique et sa belle franchise, il donnera du relief à une planchette de fromages de chèvre, du jambon persillé ou ibérique, des gougères et des fruits de mer (Ah les Saint-Jacques!). Il se mariera idéalement bien sûr avec la gastronomie régionale, qu’elle soit bourguignonne ou lyonnaise (œufs en meurette au vin blanc, escargots, quenelles et volaille à la crème, cuisses de grenouilles), mais aussi avec des poissons blancs, des crustacés, des légumes sautés, un risotto crémeux, des fromages à pâte molle à croûte fleurie (brie, camembert et Brillat-Savarin) et du clafoutis aux cerises. Et sa minéralité si particulière lui fait aimer les épices. Curry d’agneau, volaille de Bresse laquée à la citronnelle, plats avec des notes asiatiques… il aime se confronter. C’est un vin qui vieillit magnifiquement et, après quelques années de bouteille, il appellera une poularde de Bresse à la crème, une côte de veau aux girolles ou un sandre au beurre blanc !